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De la paille pour retenir les boues

Les travaux de remplacement des fascines ont débuté. Trois nouveaux barrages s’ajoutent aux dispositifs installés en 2013, 2015-16 et 2018.

Les premières fascines - ce dispositif destiné à retenir les coulées de boue en cas d’orage - ont été construites en 2013, dans notre ville, au niveau du bassin de Céroux/Montaury, du bassin du Bois des Rêves et du bassin des Chêneaux. D’autres ont suivi, en 2015-2016, au niveau du bassin du clos des Faisans/avenue des Vallées, du bassin de Balbrière, du bassin de l’avenue des Roses… Les dernières ont été placées en 2018, dans le bas de la rue Arthur Masson (la Boisette, à Mousty). Soit quelque 25 barrages filtrants (827 mètres) à l’époque, dont les 17 qui restent, en très mauvais état, feront l’objet d’une réfection complète cette année.

« Malheureusement, nos fascines n’ont pas été entretenues depuis 2016 pour certaines, 2018 pour d’autres. Certaines ont été totalement endommagées suite aux coulées boueuses de juillet 2021 », constate la conseillère en Environnement de notre Ville Emeline Proot.

Le Programme Stratégique Transversal (PST) de la majorité prévoyant d’« accompagner la prise en compte des mesures de prévention et de protection contre les inondations », l’ouvrage a été remis sur le métier. La conseillère en Environnement s’est attelée à la réalisation d’un cadastre reprenant la localisation des fascines et les coordonnées des propriétaires et/ou exploitants des terres concernées (15 agriculteurs, dont certains n’habitent pas notre commune), au début 2022. Dans la foulée, notre Ville a répondu à l’appel à projet annuel de la Province destiné à lutter contre les coulées boueuses, pour bénéficier de subsides afin de rénover les fascines existantes et en installer trois nouvelles.

Subvention provinciale

La promesse de subsides obtenue (près de 17.000€, pour un montant total d’un peu moins de 44.000€), les travaux ont commencé. Par la réalisation de deux nouvelles fascines (au chemin de Bigaumont, à la frontière avec le territoire de Court-Saint-Etienne, et au chemin des Hayettes, à Céroux) et le remplacement de trois anciennes, à Céroux.

« Cinq sont donc déjà opérationnelles. Les autres seront refaites dans les semaines et mois qui viennent. Une nouvelle est aussi prévue à la rue des Ecoles, à Limauges. La difficulté est de faire correspondre l’agenda des 15 agriculteurs - qui varie en fonction des cultures et de la météo - avec celui de l’entreprise désignée pour réaliser les travaux (NDLR : Au jardin levant, de Lincent). C’est un vrai casse-tête ! »

Les dispositifs en bois sont abandonnés au profit de réalisations en paille, moins coûteuses. La paille est enserrée dans un treillis, qui résiste parfaitement en cas d’orage.

Certains agriculteurs demeurent réfractaires à ces aménagements, ce qui ne facilite pas la tâche. Mais d’autres, convaincus, adaptent leur pratique (notamment en conservant des bandes enherbées qui ne sont jamais travaillées).

« De son côté, la Ville s’engage à faire entretenir les fascines plus régulièrement. Car si elles sont saturées en boue, le dispositif n’est plus efficace. »

(MCD – 24/01/23)

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