Fracture et sobriété numérique
Pas une réunion du Conseil Consultatif du Numérique sans qu’il ne soit question de la fracture numérique. « On va beaucoup trop vite alors que les gens ne sont pas formés », regrette l’Ottintoise Aline Lourtie, membre du CCN. « A cela s’ajoute le problème de la pollution : c’est inouï la quantité de déchets que cela produit. Sans parler du coût, et de la santé. On met déjà des ordinateurs dans les mains des tout-petits à l’école: où va-t-on ?! »
Pour contrer la fracture numérique – « Près de 50% de la population est concernée aujourd’hui, pour 15% précédemment. On force les gens à utiliser des outils numériques alors qu’ils n’ont pas les compétences digitales », regrette l’échevin Philippe Delvaux, en charge de cette matière – notre Ville donne l’occasion à ses habitants de se former pour 5€ les 10 heures de cours. « Certains s’étonnent de ce prix si peu élevé : c’est un retour de leurs impôts, il faut en profiter ! »
Ils sont de plus en plus nombreux à l’avoir compris, et se pressent aux formations dispensées par Alain Pirlot à l’EPN (à l’angle du boulevard Martin et de la place du Centre, à Ottignies). A tel point que la Ville a dû engager un second animateur à mi-temps (Félicien Magos, qui propose un accompagnement individuel « sur mesure ») et se prépare à équiper d’ordinateurs l’étage du bâtiment.
« Nous avons acquis du matériel supplémentaire, notamment grâce à des subsides wallons », se félicite Philippe Delvaux.
En attendant, les membres du CCN et les animateurs de l’EPN ont préparé un programme d’activités étoffé pour la Semaine du Numérique : conférences, balade-quiz, apéro-rencontre… découvrez-le dans l’agenda de notre site (lien à cliquer).
(MCD - 12/10/22)